LA RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DANS TOUTES SES DIMENSIONS

C’EST DANS NOS VALEURS, ON Y CROIT ET ON AVANCE

Nourrir les hommes et assurer la pérennité des fermes : oui, mais pas n’importe comment ! Nous assumons chacune de nos responsabilités et nous appliquons quotidiennement, à chaque étape de production, les valeurs et convictions partagées par l’ensemble des équipes.

Pictos des 4 piliers pour un avenir durable : environnemental, sociétal, social et économique

4 PILIERS POUR UN AVENIR DURABLE

3/ ENVIRONNEMENTAL

Schéma illustrant l’économie circulaire : un principe fondamental pour une agriculture et un développement durable
Nourrir la terre et préserver toutes ses qualités pour les générations futures, c’est la travailler avec bon sens, laisser le temps aux sols de se régénérer et mettre en place toutes les conditions nécessaires à sa préservation.

L’économie circulaire : un principe fondamental pour une agriculture et un développement durable

Les ressources naturelles sont limitées et nous nous sommes engagés depuis plusieurs années dans une politique zéro gaspi.

« Rendre à la nature ce qu’on lui doit » commence par ne rien jeter de ce qu’elle nous a permis de cultiver. Tous les légumes consommables, qu’ils soient beaux ou laids, sont commercialisés via des circuits multiples, dont des filières locales de transformation. Ils font également l’objet de dons à des associations.

Les déchets verts de tous ordres et les légumes impropres à la consommation humaine servent à fabriquer notre propre compost, opérant ainsi un retour direct à la terre. Ils alimentent également notre station de biométhanisation qui produit de l’électricité.

Les feuilles de légumes éliminées lors de leur parage nourrissent aussi les vaches de la ferme qui fertilisent naturellement nos terres.

Eau : pas une goutte de trop
Parmi nos outils d’aide à la décision, des capteurs enfouis dans le sol analysent en temps réel la teneur en eau des terres. Les données sont analysées par un logiciel et le process d’irrigation n’est ainsi déclenché qu’en cas de déficit avéré. L’apport en eau est limité au strict nécessaire. Les légumes à faible enfouissement racinaire sont contrôlés manuellement.

Notre station de lavage des légumes est équipée d’un dispositif de recyclage de l’eau pour éviter tout gaspillage. Objectif 2025 : fonctionner en circuit fermé !

Photo d’une sonde hygrométrique mesurant le taux d’humidité dans un champ d’asperges et picto de goutte d’eau
Désherbage manuel dans un champ de carottes bio
L’agro-écologie : un retour aux fondamentaux du métier

Les moyens technologiques et chimiques actuels peuvent être source de confusion sur la notion de progrès en agriculture.
Pour nourrir les êtres humains sans détruire les écosystèmes, rien ne remplace la compréhension fine des mécanismes à l’œuvre dans la nature et le respect de règles de bon sens, souvent ancestrales. Nous pensons que les outils technologiques doivent être utilisés pour faciliter la mise en œuvre d’une agriculture respectable et non s’y substituer.

Dessin représentant la méthode Pilazo qui consiste à analyser des feuilles de plantes (ici des fanes de carottes)
L’innovation technologique pour réduire les intrants d’origine chimique et préserver les sols

Nous utilisons la méthode Pilazo pour analyser avec certitude et tout au long de la culture les besoins réels des plantes.
Les analyses, réalisables en 20 minutes par nos soins, sont effectuées à partir des feuilles des plantes couplées à des échantillons du sol de la parcelle. Cette pratique permet d’éviter, par exemple, tout surdosage en azote (engrais). Cet apport inutile serait alors non consommé par la plante, pourrait même lui être préjudiciable, et se disperserait dans l’environnement.

Nos tracteurs sont guidés par GPS extrêmement précis pour rouler à chaque fois dans le même sillon de roue et ainsi limiter le tassement des sols. De la même manière, nous réalisons un maximum de désherbage mécanique grâce à cette technique.

Favoriser la biodiversité

Tous les bords des parcelles cultivées sont laissés en jachère et les fossés d’irrigation en enherbement naturel.

Nous plantons plus de 7 kilomètres de haies chaque année pour favoriser la faune et protéger les sols de l’érosion due au vent ou au ruissellement des eaux de pluie.

Dans la même logique, près de 92 hectares sont dédiés aux jachères naturelles. Plus 750 ha sont semé en couverts végétaux chaque année, pour protéger et nourrir la terre entre 2 cultures. Cette végétation, appelée aussi engrais vert, est broyée à la fin de l’hiver. Incorporée dans le sol, elle libérera de l’azote qui nourrira les cultures suivantes.

Notre métier d’agriculteur en terre landaise est en lui-même une source de diversité de paysage et d’espèces  végétales. Les cultures des fermes Larrère, en rotation constante, ouvrent d’autres espaces et ressources en regard à la mono-culture dominante du pin.

La responsabilité environnementale illustrée par un schéma graphique composé d’une photo d’un champ en jachère et de pictos abeille, fleur et rotation des cultures